Vous passez devant votre plante comme tous les matins, mais aujourd’hui quelque chose cloche. Elle est molle et tombante ! Avant de faire une erreur de soin ou de la jeter à la poubelle, lisez cet article car tout n’est peut-être pas perdu !
Une plante qui développe des symptômes vous montre que quelque chose ne convient pas dans son environnement ou dans ses habitudes. Cet article développe les causes connues des tiges et feuilles molles avec des solutions pour chaque cause. Votre plante à peut-être un problème en lien avec :
- L’arrosage
- La luminosité
- Le taux d’humidité
- Le terreau
- Des nuisibles
Nous allons voir ensemble chaque point d’attention durant cet article, pour que votre plante retrouve sa vigueur et n’ai plus de secrets pour vous !
L’Arrosage
Votre plante dépend uniquement de vous, alors une gestion approximative de l’arrosage peut vite la condamner à la mort. Il faut alors bien comprendre ses besoins. Par exemple, un arrosage irrégulier associé à des périodes d’oubli, ou au contraire un terreau mouillé en permanence sont des signes d’un arrosage trop irrégulier pour votre plante. Et elle n’aime pas ça du tout !
Si vous vous reconnaissez, voici quelques astuces pour garantir à votre plante une croissance optimale.
Sachez d’abord que presque toutes les plantes supportent toujours mieux un manque d’eau qu’un trop plein ! Alors avant d’arroser (notez bien ce conseil primordial) plongez toujours une phalange de votre index dans le terreau pour vous assurer qu’il n’est plus humide. Si le terreau est humide, même légèrement, reportez votre arrosage !
Les racines sans cesse abreuvées d’eau ne peuvent pas respirer. Oui, j’ai bien écrit “respirer”… La plupart des racines ont besoin de terre, de nutriments et d’air pour fonctionner convenablement et leur donner trop d’eau les noient. En bref, votre plante se remettra plus facilement d’une période de disette que d’un sur-arrosage qui la fera pourrir en quelques jours.
Techniques d’Arrosage
Il y a plusieurs techniques pour arroser les plantes et elles sont toutes bonnes donc utilisez celle que vous préférez. Le plus important est qu’il ne faut jamais laisser de l’eau stagnante dans les soucoupes et les cache-pots. Mes deux techniques préférées et pourquoi elles le sont :
Le Bassinage
- J’amène les plantes à l’évier et je les mets à bassiner dans un bac rempli d’eau. Je les laisse tremper 20 à 30 min pour laisser à la terre le temps d’absorber l’eau nécessaire. Essayez, vous devriez observer le terreau devenir humide en surface !
- Quand le terreau est vieux, blanchâtre et tellement sec qu’il n’absorbe pas l’eau de la bassine (c’est le signe qu’un rempotage est nécessaire), j’ajoute de l’eau par le dessus en plus.
- Une fois terminé, je retire le pot de l’eau et je le laisse égoutter dans un panier posé sur mon évier (je l’ai acheté sur IKEA mais il y en a aussi sur Amazon, celui-ci qui est très bien noté, ou celui-ci dont le fonctionnement est différent)
Tips d’arrosage pour les terreaux “anciens”
Difficile d’arroser un terreau ancien en attendant de le remplacer. Vous pouvez améliorer l’arrosage à l’aide d’une fourchette en grattant doucement la surface dure du terreau et en prenant garde à ne pas abîmer les racines. Ça permet au terreau de s’aérer en plus d’aider l’eau à mieux circuler.
Pourquoi j’aime cette technique : bassiner le pot de plante permet à tout le terreau d’être bien nourri en eau. Les laisser tremper me permet de faire autre chose en attendant et les déplacer me permet aussi de pouvoir les observer sous toutes les coutures, retirer les feuilles mortes, dépoussiérer les feuilles, ajouter de l’engrais si besoin etc.
L’arrosoir
Lorsque je manque de temps, je me rabat sur la technique de l’arrosoir, c’est-à-dire que je me déplace vers mes plantes et j’arrose chaque pot en évitant que le pot stagne dans l’eau. L’utilisation de billes d’argiles au fond du cache pot protège les racines du niveau d’eau qui monte à l’arrosage.
Vous l’aurez vite compris, la majorité de l’eau tombe directement au fond sans être correctement retenue par la terre. Donc cette solution de dépannage est rapide, mais veut aussi dire moins arroser. Le terreau sera moins imbibé et ce n’est pas bon pour la plante dans la durée. Attention donc à votre gestion de l’arrosage avec cette technique.
Pourquoi j’aime cette technique : le gain de temps est énorme. C’est une solution de dépannage qui peut durer plusieurs semaines, mais attention, vos plantes seront moins belles si cela dure.
Tips pour les plantes rempotées récemment
Pour les plantes rempotées récemment, il vaut mieux réduire le rythme d’arrosage car leur terreau à tendance à sécher beaucoup moins vite. Les responsables sont les racines qui n’ont pas encore pris place dans leur nouveau terreau. Elles pompent moins d’eau le temps de s’acclimater et de se coller au terreau.
En ayant connaissance des méthodes d’arrosage, analysez les causes de l’aspect mou de votre plante en observant l’état de son terreau.
- Si c’est sec, c’est que la plante à besoin d’être arrosée.
- Si le terreau se rétracte des bords du pot, ça veut dire que votre plante manque d’eau de façon trop régulière. Elle est en état de survie permanent.
- Si le terreau est constamment humide, voire à une odeur de pourri, c’est que votre plante est noyée d’eau ! Stoppez tout arrosage le temps que le terreau sèche complètement. Votre plante pourrait peut-être s’en remettre.
Une fois le problème diagnostiqué, il faudra réadapter l’arrosage de votre plante si vous souhaitez la voir grandir. Commencez par prendre l’habitude de jeter un oeil à l’aspect du terreau lorsque vous passez à côté de la plante :
- S’il a l’air foncé, c’est qu’il est peut-être encore humide.
- S’il est clair, inspectez-le pour savoir s’il est sec ou pas encore. Enfoncez une phalange de votre index dans le terreau. Si la sensation est fraîche c’est qu’il est encore humide, patientez avant d’arroser. Si la sensation est sèche et rigide, vous pouvez arroser !
Je préfère que vous oubliez d’arroser votre plante le temps de trouver le bon rythme d’arrosage. Vous l’affaiblirez sans doute mais vous aurez moins de risque de la tuer que si vous l’arrosez trop !
La Luminosité
Si tout va bien côté eau, il faudra veiller aux besoins lumineux de votre plante.
Selon les espèces, les plantes ont des besoins plus ou moins importants, mais sauf exception il faudra toujours l’abriter derrière un voilage si vous l’installez derrière une fenêtre. Sans ça, le soleil peut brûler ses feuilles avec l’effet loupe de la vitre.
Lorsque vous achetez une plante, veillez à vous renseigner à propos de son entretien tel que l’arrosage, l’exposition, les besoins en humidité, etc.
Pour débuter, sachez que les besoins des plantes sont souvent similaires selon les familles de plantes.
Par exemple :
- Les plantes tropicales ont des besoins moins élevés en luminosité parce que dans leur environnement naturel elles poussent le plus souvent au sol, abritées du soleil par les grands arbres, poussant dans un air et un sol gorgé de matières organiques. D’autres, comme la célèbre Monstera, poussent en liane autour des troncs d’arbres et s’accrochent, toutes racines dehors pour capter les matières organiques présentes dans l’air humide.
- Les plantes grasses poussent dans des zones à faibles ressources, le plus souvent dans des paysages désertiques et ensoleillés. Saviez-vous que vos plantes grasses peuvent mieux supporter une forte exposition ? Au lieu de brûler, elles prendront un “coup de soleil” et deviendront rougeâtres ! C’est sans danger, rassurez-vous. En revanche, n’allez pas plus loin, les plantes grasses ne sont pas indestructibles et un coup de soleil peut se transformer en brûlure irréversible et abîmer leurs feuilles.
Une plante à l’aspect mou peut indiquer un manque de luminosité. Si votre plante a besoin de plus de lumière mais que votre habitation est trop sombre, n’abandonnez pas si vite ! Il existe des solutions pour pallier un manque de lumière comme les lampes de culture. Les lampes de culture se présentent de plusieurs manières différentes :
- Accrochées par des clips, pour les étagères
- A poser, pour les grandes plantes
- A trois, quatre têtes lumineuses ou plus
Il existe de quoi trouver votre bonheur. J’ai trouvé les miennes sur Amazon car leur prix est attractif, contrairement à certains magasins spécialisés. Vérifiez bien les commentaires avant de choisir la vôtre, notamment à propos des branchements (sur USB ou sur alimentation, par exemple)
Au bout de quelques jours d’utilisation, vous devriez voir une différence notable ! Assurez vous tout de même de l’utiliser correctement pour éviter toute brûlure des feuilles :
- Éteignez la lampe le soir pour que votre plante ne perde pas le rythme « jour / nuit ». Certains modèles sont équipés de minuteurs pour vous faciliter la vie.
- Installez les ampoules à une distance d’au moins 20 cm des feuilles pour ne pas les brûler.
- Habituez votre plante progressivement : elle est habituée à vivre avec un manque de luminosité donc il vaut mieux l’habituer à un niveau de lumière UV plus faible puis augmentez un peu la puissance d’éclairage tous les deux à trois jours.
Le Taux d’Humidité
Comme pour les humains, le taux d’humidité est très important pour les plantes. En revanche, selon la variété de plantes nous n’avons pas du tout les mêmes besoins ! Le taux d’humidité pour le confort humain se situe entre 40% et 60% alors que celui des plantes tropicales se situe plutôt entre 60% et 80%. Rassurez-vous, elles supporteront un taux à 55-60% sans problème.
Il serait intéressant de prendre connaissance de votre taux d’humidité ambiant pour prendre les mesures nécessaires à un bon “vivre ensemble”. Pour cela, il existe un outil, l’hygromètre, mais aussi vos propres ressentis :
- Si votre peau est sèche, si vous avez le nez qui gratte et qui est sec, si vous avez besoin de boire beaucoup plus d’eau en hiver par exemple, lorsque nos intérieurs sont chauffés, cela peut indiquer un manque d’humidité.
- Au contraire, si votre appartement est trop humide, vous pourriez ressentir de l’eczéma, des difficultés à respirer normalement (asthme ou toux) et vous pourriez constater de l’humidité sur les vitres de votre maison.
Certaines plantes sont plus adaptées à un environnement frais et humide (exemple avec la Monstera, ou le Papyrus). D’autres, comme les plantes grasses et les cactus, se plaisent très bien dans une maison à l’air sec. Entre les deux, la plupart des plantes vertes se plaisent bien.
Évidemment, nous avons souvent envie de posséder les plantes que nous ne « pouvons pas » posséder à cause du taux d’humidité chez soi… Pas de panique, il existe plein de systèmes et d’astuces que je vous explique juste en dessous pour essayer de rendre une plante compatible avec votre chez-vous.
Plateau D’humidité
Le plateau d’humidité est une bonne solution si vous avez juste besoin d’un complément d’humidité pour parfaire le confort de votre plante. Ce n’est pas forcément la technique la plus efficace si vous avez besoin d’améliorer drastiquement ce taux d’humidité, mais c’est une des méthodes les moins chères et une des plus simples à mettre en place.
Mettre En Place Le Plateau D’humidité :
- Tout d’abord, trouvez un grand plateau étanche d’au moins 2 à 3 cm d’épaisseur. Je vous propose ces deux plateaux(modèle 1 ou modèle 2) chinés sur Amazon qui vous laissent assez de place pour plusieurs plantes !
- Remplissez le ensuite avec des billes d’argiles de n’importe quel type (par exemple celle-ci sur Amazon) ou de simples petits cailloux jusqu’à arriver à hauteur maximum du plateau.
- Ajouter de l’eau sans dépasser la hauteur des billes, de façon à ce que le pot soit uniquement maintenu par les billes ou les petits cailloux sans toucher l’eau.
- Placer les plantes sur le plateau et c’est terminé. L’eau s’évapore petit à petit par le dessus et vos plantes en profitent simplement.
Mises En Garde À Propos Du Plateau D’humidité.
Les plantes ont besoin d’un minimum de distance entre elles pour faciliter la circulation de l’air, ce qui empêche la prolifération de champignons et moisissures sur les plantes. Ne les collez donc pas trop les unes aux autres. Ca s’applique particulièrement aux pièces mal ventilées !
Ensuite vient le risque de la contamination de maladies ou de ravageurs, encouragé par la proximité. Plus vos plantes sont proches les unes des autres, plus les petites bêtes peuvent passer de feuilles en feuilles et agrandir leur territoire, fragilisant au passage les plantes jusqu’à la mort si l’attaque est forte et si rien n’est fait pour les arrêter.
Soyez donc vigilant à ne pas coller vos plantes les unes aux autres. Si leurs différentes feuilles se mélangent, c’est qu’elles sont trop serrées !
Le Truc En Plus
Pour exploiter à fond le plateau d’humidité, choisissez un plateau suffisamment grand pour réunir plusieurs plantes ensemble. Les plantes réunies qui ont des besoins similaires finissent par créer un microclimat lorsqu’elles sont suffisamment nombreuses.
Je vous recommande de commencer par cette technique peu onéreuse si le problème de sécheresse est nouveau car il pourrait suffire à régler le problème.
La Brumisation Quotidienne
Si vous ne remarquez pas d’amélioration, c’est que le taux d’humidité de votre pièce est vraiment bas et la solution du plateau d’humidité seul ne suffit pas.
Brumiser vos plantes peut être un bon moyen d’améliorer la situation de façon temporaire. Certaines personnes ne pensent pas cela efficace, et je me demande pourquoi. Personnellement, la brumisation à sauvé ma toute première Alocasia qui a beaucoup souffert lors de son premier hiver à la maison. C’est d’ailleurs grâce à elle que j’ai découvert à quel point l’air est sec en hiver chez moi (35 à 40% seulement !).
Mettre En Place La Brumisation Manuelle Quotidienne
- Il vous faudra d’abord vous procurer un brumisateur. J’en ai utilisé plusieurs au fil du temps et voici mes favoris d’Amazon : pour celles et ceux qui veulent un bel objet, pour celles et ceux qui veulent de la résistance à petit prix !
- Vous pouvez remplir votre brumisateur d’eau (de pluie ou de source si vous voulez éviter les potentielles traces de calcaires à l’utilisation d’eau du robinet)
- Pulvériser toutes les surfaces des feuilles une à deux fois par jour
Mises En Garde À Propos De La Brumisation Quotidienne
Je vous recommande chaudement de pulvériser de l’eau sur les feuilles uniquement avant le lever du soleil et/ou après le coucher du soleil. Ne le faites jamais pendant la journée, auquel cas les feuilles peuvent carrément brûler à cause du soleil et de l’effet loupe provoqué par les gouttelettes d’eau et les vitres des fenêtres. Ces dommages sont irréversibles !
Enfin, il faudra penser à brumiser les feuilles tous les jours car il suffira d’un ou deux oublis pour que votre plante subisse à nouveau les effets du manque d’humidité.
Le Truc En Plus
- Votre plante sera ravie d’avoir les tiges humidifiées si sa variété le permet (par exemple, les Alocasias aiment ça)
- Concernant l’humidification des feuilles, je vous recommande vivement de viser aussi les pointes des feuilles (vous me remercierez plus tard d’avoir expérimenté cette erreur avant vous).
Mettre En Place Une Solution De Brumisation Électrique
Si vous constatez une nette amélioration avec la brumisation manuelle, il serait peut-être temps d’investir dans une petite machine qui brumise à votre place, non ?
Il existe de nombreux modèles d’humidificateurs électriques pour tous les budgets. Ces petites machines sont idéales à poser sur un meuble ou une étagère pour baigner vos plantes d’une brume discrète mais continue et il suffit d’ajouter de l’eau lorsque le réservoir est vide. Avec ça les plantes tropicales revivent ! C’est une des deux solutions que j’ai choisi pour aider mes plantes à supporter l’hiver.
Je vous laisse explorer les possibilités mais voici ceux que j’ai sélectionné :
- Pour les petits budgets qui veulent essayer la technique
- L’entre deux au bon rapport qualité prix
- Pour ceux qui veulent investir dans un produit plus puissant avec hygromètre
A titre informatif, l’humidificateur que j’ai chez moi tient environ 5h de brumisation autonome pour mon salon de 25m2 environ. Je vous conseille de prendre en compte l’indice de sécheresse mais également la taille de votre pièce, des courants d’air, de la puissance du chauffage, etc.
Je ne prends pas beaucoup de risques en vous disant que vous ne pouvez pas choisir d’humidificateur trop puissant, puisque les plantes tropicales vivent parfaitement bien dans un environnement humide à 60%, déjà difficile à atteindre si l’air de votre logement est plutôt sec.
Une Mini Serre De Culture
La seconde solution que j’ai choisie pour aider mes plantes à supporter l’hiver à la maison est de regrouper mes plantes tropicales dans une vitrine d’exposition. (Réf IKEA/Amazon)
C’est l’équivalent d’une serre à moindre coût dont les formats sont souvent plus adaptés à l’espace et au style d’une pièce à vivre.
J’ai trouvé la mienne chez IKEA, qui propose des modèles modernes dont les prix sont très attractifs par rapport au marché. En tout cas c’est ma conclusion après mes nombreuses heures de recherche :
Les Types De Terreaux
Il existe plusieurs types de terreaux pour les plantes cultivées en intérieur. Choisir le mauvais terreau est la certitude que la plante ne poussera pas correctement ou pire, qu’elle meure. Les plantes ont des exigences différentes selon leur variété (par exemple, les plantes fleuries auront besoin d’un terreau pour plante fleurie, les succulentes un terreau pour plantes grasses) et elles essaieront de s’adapter aux conditions que vous leur donnerez. Si vous leur donnez le mauvais type de terreau, elles manqueront cruellement des nutriments qui leur sont nécessaires et peuvent en mourir. Nous voulons éviter cela, pas vrai ?
Si votre plante est molle à cause d’un problème de terreau, il serait temps de la rempoter avant que les signes n’empirent.
Assurez-vous de déterminer correctement la variété de votre plante avant tout achat de terreau. Le jardinier peut vous donner des indications précieuses, encore faut-il les retenir… ce n’est pas toujours évident. Si vous tapez le nom de la plante sur google, ça vous donnera déjà des indications de valeur sûre comme par exemple si elle est originaire d’un pays sec et désert ou tropical, par exemple.
Voici les terreaux communs et ce pourquoi ils sont particuliers :
- De base, vous pouvez utiliser un terreau dit “ordinaire” pour plantes vertes pour la majorité des plantes d’intérieur communes.
- Pour les plantes tropicales, un peu de terreau ordinaire mélangé à de la sphaigne ou de la perlite fait parfaitement l’affaire. La sphaigne est une mousse qui retient l’humidité nécessaire à la bonne croissance d’une plante tropicale. La sphaigne, pour autant, ne retient pas l’eau, donc les racines ne baignent pas dedans. Parfait ! La perlite est issue de roche volcanique qui contient l’eau à l’arrosage et la dispense ensuite petit à petit. Ça se présente comme de petits cailloux blancs, à mélanger avec le terreau.
- Pour les cactus et les plantes grasses, utilisez un terreau particulièrement drainant pour que l’eau ne stagne pas, ce que les plantes grasses et les cactus détestent !
- Les orchidées nécessitent un terreau rien qu’à elles ! Un substrat léger avec de gros morceaux d’écorce, de tourbe et de fibres de coco fait l’affaire car il ne faut pas enterrer ses racines, qu’elles aiment avoir à l’air libre pour capter l’humidité et la lumière.
- Pour la plupart des plantes fleuries, un terreau horticole fonctionne très bien. C’est un substrat enrichi en fumier et en tourbe. Attention, ce terreau est très riche et l’engrais est parfois inutile lorsque vous y plantez vos fleurs ou vos buissons fleuris.
- Enfin, le terreau pour semis est utile si vous aimez faire pousser des jeunes pousses ou des boutures à tour de bras. Ce terreau sert quand vous voulez faciliter la pousse des jeunes petites racines qui se frayent un chemin plus facilement dans ce substrat très drainé, souvent enrichi de perlite.
Si vous voulez en savoir plus, je vous propose de lire cet autre article sur le rempotage.
Des Nuisibles
Un nuisible peut aussi être responsable de la mauvaise santé de votre plante. Si tout va bien à propos des chapitres au-dessus, il va falloir rechercher la présence de colonies de nuisibles qui peuvent tuer votre plante si vous la laissez se débrouiller seule.
Les nuisibles, comme les cochenilles, les acariens, les thrips… Peuvent causer des problèmes différents selon leur type. Par exemple, les “acariens” affectent souvent la plante en l’asséchant. Vous constaterez alors que les feuilles, même les plus jeunes, s’effritent et tombent, asséchées. D’autres ravageurs comme les “thrips” vont mordre les feuilles et un tas de petites tâches brunes apparaîtront à l’endroit des morsures. Les thrips affaiblissent la plante jusqu’à la tuer complètement si l’attaque n’est pas contenue et soignée.
Je vous invite à lire mon article dédié en partie aux insectes ravageurs les plus communs qui se nourrissent de nos plantes d’intérieur pour en savoir plus et savoir comment les traiter !.
Conclusion
Avec tout ce que vous avez lu aujourd’hui, vous devriez trouver quel est le problème qui concerne votre plante. Mieux vaut agir rapidement (sans précipitation) pour la soigner, sans quoi son problème se révélera peut-être fatal. Pensez-bien à vérifier les points suivants :
Tout d’abord le rythme d’arrosage, qui doit être maîtrisé pour être inoffensif pour votre plante. Il faudra ensuite vérifier les conditions de luminosité autour de la plante, qui doit-être justement placée sans quoi elle ne poussera pas correctement, ou pire.
L’humidité doit être cohérente avec les besoins de votre plante. Si son type est tropical, veillez à améliorer son taux d’humidité ambiante. Au contraire, une succulente (ou plante grasse) se plaira dans un air sec. Pour une plante verte classique, les taux d’humidité de nos intérieurs devraient convenir, à moins que l’air soit beaucoup trop sec chez vous, ce qui est plutôt courant en hiver à cause des chauffages !
Attention enfin au type de terreau dans lequel rempoter vos plantes. S’il ne convient pas, le terreau ne lui apportera pas les nutriments nécessaires et la plante pourra en mourir.
Il peut sembler compliqué de trouver comment plaire à votre plante, mais je vous assure que c’est à la portée de tous. La preuve, j’étais moi même concernée dès mes débuts en jardinage… Je vous rappelle que j’ai tué des cactus dans ma jeunesse ! Une fois la bonne technique trouvée, n’en changez plus ! C’est la manière dont votre plante aime être traitée.